lundi 19 novembre 2007

"Quelle place pour le Symbolisme dans l'histoire littéraire ?" (suite) : Réponses de Vincent Gogibu

J'ai décidément bien fait de ne pas clore cette petite enquête.
Car voici de nouvelles réponses. Elles sont signées :

(Editeur de la correspondance Jean Royère-André Gide,
à paraître en 2008, aux éd. du Clown Lyrique,
prépare une édition de la correspondance générale
de Remy de Gourmont)

I. - Il me semble que le Symbolisme s'inscrit dans une pleine modernité créatrice faisant admirablement la jonction entre les "Anciens" et les "Modernes".

II. - Ils sont bien rares les symbolistes stricto-sensu, hormis peut-être Jean Royère qui fut le plus fidèle et le plus opiniâtre Symboliste. Certes Mallarmé, Rimbaud, Villiers de l'Isle-Adam. Puis, sous un autre angle, Maeterlinck, Henri de Régnier, Albert Samain...

III. - Le Symbolisme comme préfiguration aboutie de ce qui s'ensuivra (voir question I) et ce dans quelque domaine que ce soit. Le Symbolisme comme pleine affirmation et application du possible. Le Symbolisme comme affirmation du syncrétisme artistique.

IV. - La (re?)conquête de la liberté et de l'indépendance d'expression, la primauté du sentiment et de la langue.

V. - Dur à dire. Disons ceux à la saveur la plus déliquescente :
A Rebours de Huysmans.
Sixtine de Remy de Gourmont.
"Un coup de dé jamais n'abolira le hasard".
Les Chauves-souris de Robert de Montesquiou.
Paludes de Gide.
La Mort de Tintagiles de Maeterlinck.
(...)
(à suivre)

Nota : Envoyez vos réponses à harcoland@gmail.com.

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